L’hébergement dans les maisons de retraite médicalisées génère un coût pouvant être élevé, en particulier pour des personnes précarisées et en voie de dépendance.
Une évaluation financière
Il existe aujourd’hui diverses aides sociales facilitant l’admission en EHPAD. Leur versement dépend d’une évaluation des revenus du bénéficiaire éventuel, mais aussi de ceux des ascendants en ligne directe, à savoir les enfants.
En effet, en vertu du principe d’obligation alimentaire, les proches solvables doivent financer l’admission du résident si celui-ci n’en a pas les moyens. Les aides n’interviennent que si la situation financière des parents soumis à l’obligation alimentaire ne leur permet pas de subvenir aux frais. Il faut dans ce cas choisir une maison de retraite éligible au programme d’aides financière, qu’il s’agisse d’une maison de retraite spécialisée Alzheimer ou non.
Les aides du département
La CAF est susceptible d’alléger le coût de l’hébergement par le biais des aides au logement (APL).
L’aide sociale à l’hébergement est en revanche une prestation ciblant les personnes âgées de plus de 65 ans. Elle est délivrée par le conseil départemental, finançant tout ou partie des frais d’admission et de résidence. Cette aide autorise toutefois le conseil départemental à s’approprier une partie des ressources du bénéficiaire et à lancer un recours sur la succession (c’est-à-dire à se rembourser sur les biens transmissibles aux héritiers si la valeur du patrimoine est assez conséquente).
Les revenus propres aux bénéficiaires sont constitués de l’ASPA, ancien minimum vieillesse, et de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) attribuée si les conditions de dépendance sont réunies.
Retrouvez ici des conseils pour bien choisir une maison de retraite : http://www.korian.fr/faq/les-fiches-conseils/bien-choisir-son-etablissement/bien-choisir-letablissement/